Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas, comme d'hab'.
Note d'auteur : J'espère que ce chapitre vous plaira et bonne lecture !
Chapitre 69, Davos IV.
Négocier avec la banque de fer s'était révélé être une tâche bien plus ardue qu'il ne l'avait initialement imaginé. Mais, paradoxalement, les braaviens s'étaient montrés très généreux dans le prêt qu'il leur avait accordé. Avec tout cet argent, Ser Davos allait pouvoir engager suffisamment de mercenaires pour regarnir l'armée mais également la flotte de son roi.
Malgré tout, le chevalier-oignon avait l'impression d'avoir été manipulé par les banquiers, dont il avait eu à satisfaire les très nombreuses revendications. Néanmoins, si jamais ils retiraient leur soutien aux Lannister, dont ils étaient les principaux créanciers, alors la guerre était pour ainsi dire déjà gagnée. La banque de fer avait le pouvoir de faire et de défaire des empires entiers, et ils l'avaient déjà prouvé à de nombreuses reprises par le passé.
- Vous voilà, mon ami, je commençais à croire que nous devrions lever l'ancre sans vous.
Escorté de plusieurs gardes, Tycho Nestoris, l'un des émissaires de l'organisation, avait exigé de les accompagner lors du voyage de retour. Trois navires s'étaient également présentés au chevalier le matin même, venant grossir la flotte de Sladhor Saan. Son ami, en voyant le sac d'or qu'il lui avait tendu, avait immédiatement accepté de revenir au service du roi Stannis. Certains hommes étaient vraiment prêts à n'importe quoi pour accroître leurs richesses, y compris à s'engager dans de mortelles guerres.
- J'avais un certain nombre de choses à régler à la banque avant notre départ, lui répondit le braavien, j'espère que vous pourrez m'en excuser.
La traversée du Détroit, jusqu'à Fort-Levant, allait leur prendre plusieurs jours. Et après, ils devraient gagner Châteaunoir, en espérant que les sauvageons n'aient pas passé le Mur durant l'intervalle. Sinon, sa princesse, qui était en pleine discussion avec le banquier, deviendrait la reine légitime des Sept Couronnes. Et elle était bien trop jeune pour cela.
Néanmoins, Ser Davos n'était pas mécontent d'enfin quitter Braavos. Le climat y était certes plus doux qu'à Peyredragon, ou sur le Mur, mais cette ville lui rappelait de trop mauvais souvenirs. Ceux de ses années de contrebandier.