Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas, comme d'hab'.
Note d'auteur : On continue à Port-Réal là où on s'était arrêté la dernière fois. J'espère que ce chapitre vous plaira et bonne lecture !
Chapitre 48, Obara II.
Ils venaient d'entrer dans l'arène. Le commandant de la garde royale portait sa lourde armure, les dagues de Tyerne seraient inefficaces contre. Quelle idée avait-elle eu de se proposer ? Face à lui, elle portait une de ces tenues légères typique de Dorne et avait une dague dans chaque main. Ce match allait être des plus délicats.
Meryn Trant s'avança vers elle, armé de sa lourde épée et lui porta un premier coup qu'elle esquiva d'un mouvement sur le côté. Il tenta de lui porter un deuxième coup, ce qui eut le même résultat. Le chevalier commençait être énervé par cette situation. Il répéta les même gestes qui conduisirent toujours au même résultat.
- Arrête de jouer Tyerne, murmura sa grande sœur et amante
Après un énième coup, l'aspic lui planta l'une de ses dagues dans l'articulation de son armure. Il était fait comme un rat désormais. De là où elle était, Obara ne pouvait le voir mais elle devinait aisément le sourire que devait porter sa sœur.
Le chevalier retenta plusieurs fois de l'atteindre, mais ses frappes perdaient de plus en plus en force et en précision. Quelques minutes plus tard, il posa un genoux à terre et lâcha son épée. Tyerne l'envoya au loin d'un geste de son pied avant de lui trancher la gorge. C'était terminé, il était mort. Elle quitta l'arène improvisée et rejoignit Obara, qui lui tendit un mouchoir pour essuyer ces dagues.
- J'ai eu peur pour toi, ne refait plus jamais ça.
- Je maîtrisais la situation, Obara, et c'était pour Arya.
- Pour Arya ?
- Ce serait trop long de t'expliquer. J'ai entendu dire qu'il y avait un établissement de très bonne qualité ici, tu m'accompagnes ?
- Non, le nain souhaitait me parler. Mais je t'en prie, amuse-toi pour nous deux, petite sœur.
Obara prit la direction de la tour de la main, plus vite elle y serait et plus vite elle en serait débarrassé. Elle se demandait bien ce que le lion lui voulait. Elle toqua à la porte de ces appartements, il lui ouvrit environ une minute plus tard et la laissa entrer, ce qu'elle fit.
- Lady Obara. Votre sœur a été impressionnante tout à l'heure.
- Vous l'avez manipulée pour qu'elle accepte.
- Aucunement voyons, nia Tyrion
- De quoi vouliez-vous me parler ? Je n'ai pas toute la journée devant moi.
- Je vous veux à mon conseil restreint, en tant que représentante de Dorne et de la maison Martell, Lady Obara.