Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas, comme d'hab'.
Note d'auteur : Nouveau PoV aujourd'hui, j'espère qu'il vous plaira et bonne lecture !
Chapitre 43, Obara.
Elles se trouvaient sur le chemin pour Port-Réal et venaient de passer les montagnes rouges, la vaste chaîne montagneuse qui délimitait la frontière naturelle de Dorne. Désormais, elles étaient en territoire ennemi. Leurs sœurs allaient bientôt partir, elles aussi. Sarella se trouvait déjà à Villevieille depuis plusieurs années, exactement là où elle ne devrait pas être et c'était probablement pour cela qu'elle y était. Depuis toute petite, leur soeur ne ratait aucune occasion de s'immiscer là où elle n'avait pas sa place.
- Tu crois que les deux petites s'en sortiront ? demanda Tyerne
- Sans problèmes. Myrcella est avec nous depuis près d'un an déjà. Et Arya … tu as vu comment elle se bat ?
- Tu as raison oui.
- J'ai toujours raison, petite sœur.
- Toujours, toujours …
Tyerne était différente de d'habitude. Elle était plus entreprenante à l'accoutumée.
Elles continuèrent à avancer à cheval à travers les terres de la couronne, dévastées par la guerre. Elles espéraient que Dorne, que leur pays, ne connaîtrait jamais un tel désastre. Elles voulaient leur vengeance, mais pas à n'importe quel prix. Et si elles entraient en rébellion ouverte contre la Couronne, ce serait pour soutenir une reine qui serait selon elles capable de s'asseoir sur le trône et d'être une souveraine juste.
La nuit suivante, Obara fut réveillée par des pas dans le sable derrière-elle. Et alors instinctivement, elle attrapa sa lance et la fit tournoyer le manche en avant pour faire tomber son éventuel agresseur par terre.
- Ça va pas ! hurla Tyerne
- Excuse-moi, j'ai cru que c'était un étranger.
- Ce n'est que moi. Je … Je n'arrive pas à dormir c'est tout.
Obara lui tendit sa main et l'aida à se relever.
- Qu'est-ce qu'il se passe, petite soeur ?
- Ne m'appelle pas comme ça, s'il te plaît. J'aurais préféré …
- Que nous ne soyons pas soeurs, c'est bien cela n'est-ce pas Tyerne ?
- Ce n'est pas ce que je voulais dire Obara. Je …
L'aînée la trouvait presque craquante à rougir ainsi, même si elle ne lui avouerait jamais. Elle savait exactement ce qu'elle voulait dire, parce que c'était ce qu'elle avait aussi souhaité, bien qu'elle se détestait souvent de le penser. Alors, elle s'approcha d'elle, et elle l'embrassa tendrement sous les étoiles.