Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas, comme d'habitude ^^

Note d'auteur : J'espère que ce chapitre vous plaira et bonne lecture !

Chapitre 2 : La fille de la seiche

Yara venait de quitter Pyk avec ses quelques fidèles à bord de son bateau, Le vent noir. Ils étaient en grande majorité des proches de son oncle, Lord Rodrick Harloi. Ce dernier avait préféré se soumettre à son oncle Euron, le nouveau roi du roc et du sel, de même que son autre oncle, Victarion Greyjoy. Elle aurait pourtant aimé pouvoir compter sur lui, il avait après tout été le fidèle bras droit de son père, le défunt Balon Greyjoy.

À ses côtés se trouvaient Tristifer Botley, l'un de ces anciens amants, Qarl Pucelle, son actuel amant, et Ser Harras Harloi, un cousin à elle et porteur de l'épée en acier valyrien Crépuscule. Il ne lui restait plus grand chose en terme d'hommes et de navires, elle en avait bien conscience. Mais … que pouvait-elle faire d'autre ?

- Comment puis-je récupérer mon trône ? murmura-t-elle

- Il y a un précédent, lui dit Ser Harras, à l'époque de la maison Greyfer.

Ils se trouvaient sur le pont de son boutre, en route pour Motte-la-forêt. Mais combien resteraient-ils une fois que l'annonce du couronnement d'Euron Greyjoy leur serait parvenue ? Quelques centaines ? Un millier ? Et combien de navires ?

- Mais pour cela, nous devons retrouver mon frère, Theon, à condition qu'il soit encore en vie.

- Vous croyez réellement qu'il est mort ? lui demanda le chevalier de Grisjardin

- Je ne vous ai jamais raconté toute la vérité, Ser Harras. Il y a deux ans, mon père a refusé d'abandonner nos possessions dans le Nord après que Lord Bolton lui ai envoyé un petit bout de Theon, détruisant également toute chance de descendance. Suite à cela je … je suis allé le chercher. Avec Qarl et quarante-neuf autre hommes, j'ai infiltré Fort-Terreur pour le libérer. Mais, il ne m'a pas reconnu, il ne nous a pas reconnu. Son corps était toujours en vie, mais pas son esprit Ser Harras.

- Il n'a aucun espoir de ramener votre frère parmis nous ?

- Je crains que non malheureusement. Pour l'instant nous avons un château, Motte-la-forêt. Avec le peu d'hommes qu'il risque de nous rester, nous auront bien du mal à le défendre.

- Que proposez-vous alors ?

Yara posa sa main sur la garde de son épée, sa marge de manoeuvre était des plus réduites pour l'instant. Les Bolton, les fidèles du défunt roi Robb Stark, le trône de fer et Euron Greyjoy : tous étaient ces ennemis désormais.

- Je voulais conclure la paix avec le Nord, mais il leur suffira probablement de quelques mois tout au plus pour nous achever. Nous devons avoir un Stark derrière-nous, pour soulever le Nord contre les Bolton.

- Un Starck ? Mais …

- Auriez-vous peur, Ser Harras ?

- Nous avons trahis les Stark, aucun de voudra jamais s'allier à nous.

- Nous n'avons pas besoin de son accord, juste de sa présence.

Le chevalier était songeur, les loups et les seiches n'avaient jamais fait bon ménage, et cela depuis la naissance de leurs royaumes respectifs. Mais il devait reconnaître qu'ils n'avaient probablement pas d'autres choix, pour le meilleur comme pour le pire.