Disclaimer : L'univers ne m'appartient pas, comme d'habitude ^^
Note d'auteur : Nouvelle fic aujourd'hui, qui démarrera comme Bûcher de glace sur la fin de la saison 5 tout en reprenant des intrigues secondaires des livres, spoiler notamment sur la fraternité sans bannière et les Greyjoy. J'espère que cette mise en bouche vous plaira et bonne lecture !
Prologue : Liées
Myrcella s'était endormie en milieu d'après-midi dans son lit, aux jardins aquatiques, la chaleur et la fatigue avaient finalement eu raison d'elle. Dans quelques jours, elle retournerait à Port-Réal avec Trystan, elle retrouverait sa mère et Tommen. Leur famille avait besoin d'être unie en ces temps troublés. La blonde n'était pas idiote, elle savait quels ravages faisaient les moineaux à la capitale, l'épée de Damoclès qui planait au-dessus d'elle à cause des aspics des sables et la menace que représentait toujours Stannis Baratheon.
Alors qu'elle était délicatement endormie, la lionne se réveilla brutalement et hurla. Elle sentait une vive et intense douleur qui parcourait l'ensemble de son corps, et commençant par ses pieds. C'était douloureux et brûlant, extrêmement brûlant. C'était comme si un feu vive et rougeoyant lui carbonisait le corps, faisant fondre sa peau et la tuant à petit feu.
Ces hurlements avaient attiré son père, le chevalier de la Néra et le mestre des jardins aquatiques. Mais aucun d'eux ne pouvait faire quelque choses pour l'aider. Ils pouvaient juste la regarder impuissante, criant de toute ces forces, les mains serrant fortement ces draps, et les larmes coulant de ces yeux innocentes.
Puis à un moment, comme cela avait commencé, ça s'arrêta. La douleur avait disparu comme elle était venue. Il ne restait plus que ces larmes et les visages inquiets de son entourage.
Son père la prit dans ces bras, inquiet. Le mestre était tout aussi décontenancé qu'eux, il ne savait quel phénomène pouvait être à l'origine de ce que la blonde avait vécu. Elle n'avait aucune blessure physique, et aucun poison à sa connaissance de pouvait provoquer ce qu'elle avait ressenti. Et pourtant, à force de côtoyer le prince Oberyn et ces filles, il avait fini par en connaître un rayon sur les poisons. Il allait envoyer un corbeau à la citadelle, peut-être que l'un des archimestres aurait une réponse à ces questions. Avec un peu de chance. Et tandis que le petit homme quittait les lieux, suivi par Ser Bronn, la princesse serrait les bras de son père qui essayait tant bien que mal de la consoler.