Disclaimer : L'univers ne m'appartient toujours pas.
Note d'auteur : Et voici le chapitre 9. J'espère qu'il vous plaira, n'hésitez pas à me laisser une review pour me dire ce que vous en avez pensé et bonne lecture.
Chapitre 9 : Pour le Lord commandant
Ils étaient un peu plus d'une dizaine à se préparer à quitter Châteaunoir pour accomplir le devoir, même si cela signifiait cette fois-ci se battre contre les leurs. Ils devaient réduire au silence les mutins qui s'étaient établis au Manoir de Craster. Jon avait prit la tête de leur petit groupe assez naturellement. Mais leur mission avait également un autre objectif : ramener de la nourriture si il en restait, car leur production était en chute libre avec le climat qui se refroidissait de plus en plus. Lorsque le choix d'un leader pour leur mission s'était avéré nécessaire, tous c'étaient tournés vers Jon. Le bâtard de Ned Stark était aimé par ses frères. Il leur était sympathique, il était brave et avait également prit de gros risques pour eux en trahissant les sauvageons pour la garde. Nombre de frères jurés auraient fait le choix inverse, mais pas lui : il était revenu de leur côté, avec trois flèches dans le torse en prime. Ils s'étaient attachés à lui.
Ils étaient partis à cheval. Ser Alliser, qui assurait l'intérim du commandement en attendant une nouvelle élection, leur avait au moins laissé partir avec ça. Contre l'avis de Janos Slynt, mais le sudiste n'était pas un homme qu'il fallait écouter. Ou bien ils couraient tous à la catastrophe. Le spectre de la mort rodait dans ces bois depuis bien longtemps déjà, ils avaient été aveugles de ne pas s'en rendre compte plus tôt. Il était au milieu d'eux, comme le fumet qui s'échappait d'une marmite, mais ils avaient été trop aveugle pour s'en rendre compte.
- Jon, lui demanda Edd, crois-tu que nous ayons une chance contre les sauvageons ?
- Nous devons y croire mon ami, et nous devrons les repousser.
- Pour les Sept Couronnes.
- Et parce que sinon tout ça n'aura servi à rien, strictement à rien.
- L'amour est la mort du devoir, c'est ce que m'a dit un jour Mestre Aemon.
Un papillon passa devant eux, un beau papillon aux ailes constellées d'ocelles. Elles étaient rousses et vertes. C'était les couleurs de son Ygritte, de sa belle sauvageonne. Il regrettait leur séparation et dans une autre situation … si les choses avaient été différentes, il aurait vraiment souhaité que cela fonctionne entre eux. Finalement, c'était le vieux dragon qui avait raison : l'amour et le devoir ne pouvaient pas cohabiter.