Chapitre 41 : L'épouvantard
Harry passa les jours suivants à faire attention à son bras. Il transportait ses affaires rétrécies dans sa poche pour ne pas avoir à les porter et toujours garder sa baguette à porter de main. Il savait qu'à un moment où à un autre, Malfoy et ses amis allaient lui tomber dessus. Cela arrivait à chaque fois. Même si son père mettait son grain de sel maintenant, il y avait peu de chance que les choses changent. Malfoy se prenait pour un roi. Il gardait juste à l'esprit que le blond avait une dette envers lui. Cela pourrait peut-être lui servir. Il gardait bien précieusement cet atout de côté.
Les cours de potions se passèrent calmement. Harry s'était installé à coté d'Hermione comme à son habitude et c'était elle qui l'aidait à la préparation de ses ingrédients quand il fallait les couper. Pour le reste, il arrivait sans trop de mal à brasser sa potion. Elle n'était pas parfaite mais difficile de faire les choses parfaitement quand on n'a que la moitié des membres valides … Au vu de la situation, il était malgré tout ravi du résultat.
Le cours qu'il attendait surtout avec impatience était son premier cours de DCFM avec Lupin. Il espérait enfin avoir un cours digne de ce nom. D'après sa mère, ce serait le cas. Et il voulait la croire, mais cela faisait malgré tout deux années de suite que les professeurs de DCFM laissaient à désirer … Alors il trépignait sur place.
Harry s'installa dans la classe. Le loup-garou n'y était pas. Hermione et lui sortirent leurs affaires et attendirent patiemment en discutant, comme le reste des élèves. Quand l'homme entra dans la salle avec son cartable usée, il semblait dans un état tout aussi miteux que la première fois qu'Harry l'avait vu mais au moins, il semblait avoir meilleur mine et surtout le sourire.
« Bonjour, » dit Lupin. « Rangez vos livres dans vos sacs, vous n'en aurez pas besoin. Nous allons faire quelques travaux pratiques. Prenez votre baguette et suivez-moi. »
Harry sourit à l'idée et fut l'un des premiers à se lever, rangeant toutes ses affaires d'un coup de baguette. Hermione ayant fait de même était la seconde. Le professeur les mena à travers les couloirs jusqu'à la salle des professeurs. Le jeune serpentard s'arrêta quelques secondes en avisant son père dans un fauteuil. Il ne s'attendait pas à le voir là.
'C'est la salle des professeurs, Harry …,' soupira Lily.
Hermione le poussa légèrement sur le coté pour que tout le monde puisse entrer. Lupin les guida jusqu'au fond de la salle où il n'y avait qu'une vieille penderie sous l'œil inquisiteur de Snape.
'Oh. Oh,' fit Lily alors que la penderie se mettait à trembler. 'Je crois comprendre ce que va être l'exercice. C'est un épouvantard.'
Les paroles de Lupin confirmèrent les propos de sa mère. Harry avala difficilement sa salive en comprenant les conséquences. Il avait lu la théorie sur ces créatures. Et il ne semblait pas être le seul à appréhender le moment où la créature quitterait la penderie pour les effrayer.
« Qu'est-ce qu'un épouvantard ? »
Harry et Hermione levèrent la main.
« Harry ? »
« Ce sont des créatures métamorphes qui prennent l'apparence qui nous effraie le plus. »
« Exact, dix points pour Serpentard, » sourit Lupin. « L'épouvantard qui est dans la penderie n'a encore aucune forme pour le moment car il ne sait pas encore ce qui pourrait faire peur à la première personne qui se présentera de l'autre coté de la porte. Nul ne peut dire à quoi ressemble un épouvantard quand il est tout seul mais, lorsque je le laisserai sortir, il prendra immédiatement la forme qui fera le plus peur à chacun d'entre nous. Ce qui signifie que nous avons un énorme avantage sur lui. Qui peut me dire pourquoi ? »
Harry et Hermione ainsi que quelques autres levèrent la main pour répondre.
« Vous, Miss … ? »
« Hermione Granger, professeur, » répondit la gryffondor. « Comme nous sommes relativement nombreux dans cette classe, il ne saura pas quelle forme prendre pour nous effrayer tous en même temps. Il pourrait commettre une erreur et au final donner un résultat étrange, voire comique, ce qui pourrait directement le neutraliser. »
« Exactement, » approuva le professeur. « Dix points pour Gryffondor. Il vaut toujours mieux se trouver en compagnie de quelqu'un lorsque l'on a affaire à un épouvantard. Et comme votre camarade l'a souligné, il existe un moyen très simple de se débarrasser d'un épouvantard, mais qui exige une grande concentration mentale. Pour le neutraliser, il suffit en effet d'éclater de rire. Il faut l'obliger à prendre une forme que vous trouvez désopilante. Pour commencer, nous allons nous exercer sans baguette. Répétez après moi … Riddikulus ! »
« Riddikulus, » répéta le chœur des élèves.
« Très bien. Mais c'était la partie la plus facile. Car le mot seul ne suffit pas. Neville, accepteriez-vous de venir essayer le premier. »
La penderie se mit à trembler à nouveau. Mais elle n'était pas la seule. Londubat avançait vers le professeur en tremblant presque comme une feuille.
« Très bien, Neville, » dit Lupin. « Pour commencer, quelle est la chose qui vous fait le plus peur au monde ? »
Neville sembla marmonner quelque chose mais aucun son ne sortit de sa bouche.
« Je suis désolé, je n'ai pas compris ce que vous m'avez dit, » fit joyeusement Lupin.
Neville lança un regard affolé dans le coin où se tenait encore le professeur Snape avant de se retourner, vivement.
« Je le sens mal, » murmura Harry à son amie. « On connait tous la peur de Londubat. »
« Ca promet d'être drôle, » répondit Hermione avec l'ombre d'un sourire.
« Devant la personne en question ? »
« Quoi ? Il est toujours là ? » fit-elle en regardant en arrière. « Oh merde ! »
'Langage !' réprimanda Lily.
Harry sourit doucement.
'Et c'est toi qui dit ça alors qu'il t'arrive souvent d'employer un vocabulaire assez ….'
'C'est bon, Harry ...,' soupira-t-elle. 'Sinon, elle a raison. Cela promet d'être drôle !'
« Le professeur Snape, » dit Neville un peu plus fort alors que des ricanements se faisaient entendre dans la classe, surtout de la part des Serpentard.
« Le professeur Snape …, » répéta Lupin en fixant l'homme en question avant d'aller se pencher à l'oreille du gryffondor lui souffler quelques mots.
Le Maître des Potions soupira en levant les yeux au ciel en comprenant qu'il allait avoir son image complètement détruite en voyant l'éclat dans les yeux du loup. Même la satisfaction d'inspirer la plus grande peur d'un élève n'arrivait pas à contrecarrer cela.
Tous virent Londubat s'avancer vers l'armoire et Lupin ouvrir en ouvrir la porte d'un coup de baguette. Une nouvelle version du professeur Snape, tout aussi effrayante que l'originale, s'avança vers le gryffondor. Ce dernier recula d'un pas, tout tremblant, alors qu'il tenait sa baguette tendue. L'épouvantard-Snape sembla chercher sa propre baguette dans les poches de sa robe noire.
« R… R… Riddikulus ! » s'exclama Neville en montant dans les aiguës.
Un claquement sec résonna dans l'air. L'épouvantard se retrouva alors vêtu d'une longue robe verte ornée de dentelles, un grand chapeau surmonté d'un vautour empaillé qui avait connu des jours meilleurs, et un énorme sac cramoisi à la main.
Lily éclata de rire à la l'intérieur et Harry se retint avec difficulté de ne pas suivre son rire contagieux. Et ce fut le cas de nombreux serpentards. Tout le monde trouvait cela drôle, c'était indéniable, mais il y avait malgré tout le véritable Severus Snape dans la pièce. Les gryffondors n'eurent toutefois pas autant de retenue.
« Tout le monde en une file, » fit Lupin qui ne pouvait pas réprimer un sourire. « Vous passerez chacun à votre tour ! »
Harry et Hermione se mirent directement en file derrière les autres. Difficile de savoir exactement ce qui vous fait vraiment peur tant que ce n'est pas devant vous. Surtout quelqu'un comme Harry qui avait déjà vu et vécu tant de choses effrayantes. Cela pouvait être Voldemort, le basilic, le troll, le cerbère, … Il y avait un peu l'embarras du choix.
Les élèves s'avancèrent chacun à leur tour devant la créature et cette dernière se transforma au fur et à mesure. Pour Parvati Patil, elle ressemblait à une momie enveloppée de bandelettes ensanglantées. Après le sortilège, la momie se prit le pied dans une bandelette tombée au sol et elle tomba au sol et sa tête se détacha et roula un peu plus loin sous les rires des autres élèves. Pour Ronald Weasley, cela était relativement effrayant. Une énorme araignée, géante, une acromentule couverte de poils répugnants sur tout le corps. Elle faisait cliqueter ces pinces coupantes en avançant vers le rouquin. Un coup de baguette plus tard et l'araignée se retrouva sans pattes et roulait sur elle-même comme un tonneau.
Quand Hermione s'avança, se fut une McGonagall très déçue qui lui annonçait qu'elle avait raté la totalité de ses examens et qu'elle devait partir de Poudlard et ne plus être une sorcière. La gryffondor semblait sur les bords des larmes, complètement tétanisée.
« Ce n'est qu'un épouvantard, Hermione, » lui dit alors Harry pour la soutenir. « Ce n'est pas vrai. »
« Riddiculus ! »
Le professeur McGonagall prit alors la forme d'un chat et se mit à tournoyer sur elle-même en poursuivant sa queue.
'Pauvre Minerva,' rit Lily.
'C'est mieux ça pour elle que ce que Londubat a fait à papa. Et devant lui en plus !'
'N'importe quoi ! Allez à ton tour !'
Harry s'avança devant l'épouvantard-chat qui poursuivait sa queue. Ce dernier se transforma pour prendre la forme de deux personnes. Il y avait une femme rousse aux yeux verts qui hurlait en colère sur une autre personne aux cheveux noirs.
'Oh Harry….,' murmura Lily dans sa tête.
En effet, le jeune serpentard voyait sa mère crier sur son père. Ce dernier avait le regard flamboyant et le visage déformé par la haine. De temps en temps, l'homme lançait des regards noirs à Harry.
« Vas-tu enfin te réveiller, Sev ? Il est temps que tu assumes tes bêtises et tes responsabilités ! Je ne peux pas le faire à ta place ! » s'exclamait l'épouvantard-Lily.
« Je ne vois pas de quoi tu parles, Lys ! » cracha l'épouvantard-Snape. « C'est tout bonnement impossible ! Tu dis ça pour me faire culpabiliser mais cela ne marche pas avec moi ! Je ne suis pas un pion que tu peux manipuler ! »
« Et Dumbledore alors ? Tu te laisses bien manipuler par ce vieux citron pourri jusqu'à la moelle ! Là, je te parle d'Harry ! »
« Ce n'est pas possible ! Il n'est pas … »
« RIDDIKULUS ! » hurla Harry en brandissant sa baguette.
L'épouvantard-Lily s'installa devant un piano tandis que l'épouvantard-Snape s'emparait d'un violon sombre. Ils interprétèrent un morceau moldu. Ils arboraient tous deux un sourire et échangeaient un excellent moment. L'épouvantard-Snape tapait même des pieds au rythme de la mélodie, tournant et tournoyant dans le mouvement, son archet glissant fluidement sur les cordes de son violon. En écoutant, Harry reconnut le morceau. Popcorn de Hot Butter. Sa mère le lui jouait souvent.
Une larme coula le long de sa joue tandis que tous avaient les yeux rivés sur un Snape souriant joyeusement et qui jouait d'un instrument. Le jeune serpentard eut un faible sourire et se frotta le visage avec sa manche. Il croisa le regard de Lupin et de son père ensuite, ils avaient les sourcils froncés en le regardant. Ce furent surtout les onyx sombres et orageuses de Snape qui le poussèrent à sortir de la salle en courant. Il partit aussi vite qu'il le put se réfugier dans la Salle-Sur-Demande. Il avait heureusement gardé son réflexe de se balader avec toutes ses affaires. Il pourrait très bien rester cacher là un moment.
'Voilà qui n'est pas très gryffondor, Harry,' fit sa mère plus pour le taquiner que le réprimander. 'Tu as bien choisi, je trouve. Cela n'a fait rire personne parce que tous étaient trop choqués mais … Je suis fière de toi, mon chéri.'
'Mais il avait l'air en colère. Tellement en colère …'
'Parce que tu lui as rappelé son passé sans qu'il ait toutes les données. Tu as arrêté l'épouvantard avant …'
'Je ne voulais pas l'entendre. J'en aurais fait des cauchemars.'
'Je sais, Harry. Je ne te le reproche pas,' fit-elle en enveloppant son fils dans un cocon d'amour. 'N'y pense plus. Cela va passer.'
oO°OoO°Oo
Severus s'était levé en voyant l'épouvantard de Potter. Il se voyait lui-même subir les foudres de son ex-femme. Mais comment l'enfant pouvait-il avoir une peur pareille ? Que savait-il de la relation qu'il avait eue avec Lily ? Qu'est-ce que cet enfant n'était pas ?
'Bon sang ! Potter ! Pour une fois que j'allais apprendre quelque chose à votre sujet pour mieux comprendre ! Vous dites donner des signes mais cela ne me rend pas la tâche facile !'
Il fut soudain estomaqué en voyant la scène suivante. Il se voyait comme autrefois, avec violon et claquettes alors qu'elle jouait au piano. Comment l'enfant pouvait-il savoir cela ? Comment pouvait-il savoir toutes ces choses sur le passé ? Comment pouvait-il savoir autant de choses sur lui ?
Il fronça les sourcils et croisa le regard de Lupin. Ce dernier haussa les épaules, ne comprenant pas plus que lui tout cela. Tout ce qu'il savait tous les deux, c'était que cela semblait avoir sérieusement bouleversé le jeune serpentard. Ils virent un sourire triste sur le visage de ce dernier avant que les yeux onyx rencontrent les yeux d'émeraudes.
Severus vit un éclat de peur dans les yeux de son serpent et se demanda pourquoi. Il n'était certes pas content que tout le monde puisse dorénavant l'imaginer jouant du violon ou faisant des claquettes mais c'était une activité comme une autre. Il préférait largement cela à une image de lui en robe en dentelle et un sac à main rouge ! Il vit le garçon sortir en courant de la salle sans demander son reste, ce qui le rendit encore plus curieux et intrigué.
Il fit signe à Miss Granger de s'approcher.
« Où va-t-il ? » demanda le Maître des Potions en croisant les bras sur son torse.
« Je ne sais pas, professeur, » répondit-elle.
« Vous êtes toujours ensemble, inséparables. Vous devez bien avoir une idée ! »
« Possible, professeur. »
« Je suis son directeur de maison et je vous demande pour lui de me dire où il est ! Alors dites-le-moi, Miss Granger, ou sinon je sévirais ! »
« Très bien, » soupira-t-elle. « Il est sûrement parti dans la Salle de musique mais s'il n'y est pas alors, je ne sais pas où il peut être. »
Severus retint un soupir et sortit en trombe de la salle des professeurs pour aller en salle de musique. Il ne remarqua pas le regard que Lupin lança à la gryffondor. Il avait entendu aux battements de cœur de cette dernière qu'elle mentait.
A la fin du cours, il ramena tous les élèves dans la classe, il demanda à cette dernière de rester.
« Pourquoi avez-vous menti au professeur Snape ? » demanda-t-il en relevant un sourcil.
« Je n'ai pas menti. »
« Je sais parfaitement reconnaître quelqu'un quand il ment, » rétorqua Remus Lupin sans pour autant être désagréable. « Pourquoi ne pas avoir dit au professeur Snape où se trouve exactement Harry ? Il est son directeur de maison. »
« Maudite ouïe canine, » marmonna Granger entre ses dents tout en se frottant la tête.
Remus se tendit et un frisson de peur remonta le long de sa colonne.
« J'ai menti, » avoua-t-elle à contrecoeur. « Parce que je sais que Snape va le brusquer et que cela risque de finir comme la dernière fois. L'an dernier, Harry a envoyé valser plusieurs professeurs quand il était en colère ou quand il était dans ses derniers retranchements. Là, dans l'immédiat, mieux vaut que ces deux-là ne se croisent pas où Harry risque de faire quelque chose qu'il regrettera toute sa vie. »
« Où est-il ? »
« En sécurité. »
« Où ? »
« Que ferez-vous avec cette information, professeur ? »
« Je voudrais aider Harry. Je voudrais aider votre ami, Hermione. »
« Ce n'est pas d'aide dont il a besoin. Enfin pas pour le moment. Là, il a besoin d'être seul ou en bonne compagnie. Et Snape ne fait pas partie de cette catégorie pour l'instant. »
« J'aimerais quand même savoir où est Harry pour m'assurer qu'il va bien. »
« Très bien. Si vous devez demander, jamais vous ne saurez. Si vous savez, il suffit de demander. »
Remus fronça les sourcils quelques secondes face à l'énigme avant de soupirer de compréhension.
« Là, effectivement on ne peut pas le suivre si on ne sait pas ce qu'il a demandé. Dites-lui de me voir quand vous le verrez, s'il vous plait, Hermione. Je dois lui parler de certaines choses. »
Hermione interpréta le visage de son professeur comme de l'inquiétude et réfléchit. Puis, elle décida de tout simplement se jeter à l'eau en sachant parfaitement ce que les créatures subissaient de la part du ministère et de la population en général.
« Professeur, si vous voulez lui parlez de Lunard … » Remus Lupin se tendit et pâlit. « … N'ayez aucune crainte, nous ne le dirons à personne. Certains secrets méritent d'être gardés. »
« Comment savez-vous… ? »
« Harry … Il m'en a parlé en première année, de quatre amis qui faisaient les idiots à Poudlard. Et il m'a dit que vous étiez l'un des quatre. C'est tout. Je veillerais juste à ne pas sortir du dortoir la nuit à certains moments … particuliers, » termina-t-elle avec un sourire avant de se diriger vers la porte. « Oh et vous devriez avoir confiance en Harry. Il peut paraître fou mais ce n'est pas le cas. Si vous faites ce qu'il attend des adultes, alors vous aurez sa confiance. »
« Qu'est-ce qu'Harry attend des adultes ? » demanda Remus les sourcils froncés.
« Il attend qu'ils agissent avec intelligence, qu'ils cherchent la vérité et arrêtent de gober les mensonges de certaines personnes. »
« Pourquoi ne nous dit-il rien alors ? On pourrait l'aider ? »
« Sauf que quand c'est justement une des personnes qui proposent de l'aide qui ment, c'est délicat de dire la vérité et être écouté. Hors, il n'a pas été écouté pendant longtemps. Il n'a plus confiance aux adultes à l'exception de Mme Pomfresh. Ne faites pas la même erreur que les professeurs Snape et McGonagall, monsieur Lupin. Vous feriez une grossière erreur. Bonne fin de journée. »
Et elle sortit en laissant un loup-garou perplexe.