J'en ai chié. Grave. A la base, c'est un crossover Albator. Mais, à la base, aussi, c'est Irlande du Nord. Mais j'ai fini par me rendre compte que je m'étais emmêlé avec Irlande. Championne.
Carlin : Irlande (du Nord, pour le coup).
Bonne lecture !
Demande de saorie-chan.
Impératif : fem!Irlande du Nord.
81- Irlande du Nord & Hongrie – Mutinerie.
Carlin rejeta sa tête en arrière, ses longs cheveux roux suivant le mouvement, la faisant râler pour le coup.
Ses cheveux l'énervaient mais, malgré ses menaces, elle les laissait tel qu'ils étaient, bien consciente que si elle les coupait, elle aurait la même tête que ses frères. Une tête de débile.
Et, en tant que capitaine du Celtique, elle ne pouvait se le permettre.
Soupirant, elle se leva de son « trône » et alla jeter un œil aux écrans du radar, par-dessus l'épaule d'une jeune fille qui en oublia presque de respirer pour le coup, mais rien ne nécessita son intérêt alors elle quitta la salle de commandement, shootant dans des cailloux invisibles.
L'inaction lui pesait, et pas juste à elle, elle pouvait sentir la tension parcourant son équipage. Vu comment c'était partit, soit ça allait finir en partouze générale, soit en bain de sang.
-Bonjour capitaine !
Le sourire chaleureux du mousse ne la sortit pas de ses pensées ne la sortit pas de ses pensées alors qu'elle tentait de comprendre ce qu'elle fixait. C'était noir, c'était en neo-plastic et ça avait une vague forme circulaire.
-Le joint est défectueux, capitaine ?
Mais rien à faire, elle ne semblait pas vouloir desserrer les mâchoires.
Bon, c'était le signe qu'il fallait la laisser tranquille.
Les coursives attenantes se vidèrent au maximum, les techniciennes les plus vitales restant sur place se firent toutes petites.
La dernière fois que la capitaine avait été ainsi, des plans débiles avaient vu le jour et il fut extrêmement difficile de l'empêcher de les mettre à exécution. Difficile mais pas impossible.
-On est venu me chercher, il y a un problème ?
Carlin tourna à peine la tête lorsqu'un bras passa autour de sa taille pour la presser contre un autre corps à la poitrine largement plus développée que ne l'était la sienne.
-Carlin ? Tu m'entends ? Il y a quelqu'un dans ta petite tête ?
Elle reprit ses esprits et se laissa aller dans l'étreinte de sa compagne qui lui sourit à travers le reflet.
-Je m'ennuie, avoua-t-elle. Faut que je m'occupe avant de tenter de démonter le vaisseau en entier. j'ai la clé à mollette qui me démange.
La vice-capitaine déglutit discrètement à cette annonce. C'était déjà arrivé. Deux fois, même. Et ça avait failli les tuer.
-Et si on allait se trouver une meilleure activité toutes les deux, hein ? Une qui n'inclut pas le vaisseau et le moindre outil, tu vois ?
Élizaveta l'embrassa sur la tempe, tentant de l'amadouer. Si elle se débrouillait bien, elle parviendra peut-être à l'emmener jusqu'à leur cabine. Au moins là-bas, elle ne fera rien de (trop) débile et sera loin des commandes sensibles. Et l'équipage pourra souffler.
Ce fut au prix de nombreux efforts qu'elle y parvint, la traînant presque à travers le vaisseau, et Dieu savait qu'elle était lourde ! Il fallait vraiment lui faire arrêter le rugby et tous ces sports de poids lourds qu'elle affectionnait ou leur lit finira par se déboulonner tout seul !
Enfin, si jamais ça arrivait, nul doute que Carlin cessera toute activité pour le remettre en place. Et, dans la foulée, faire une petite révision aux autres meubles de leur chambre, tant qu'elle y était…
Ses parents avaient dû lui offrir une trousse à outils avant qu'elle ne sache marcher. Ou bien, elle avait été élevé par des mécaniciens. Ou encore… En fait, Élizaveta se rendit compte qu'elle ignorait d'où provenait cette passion pour les outils.
Un sujet à approfondir, mais plus tard. D'abord, la chambre, la papote on verra après.
Élizaveta fixait le plafond depuis plusieurs minutes déjà, avec la nette impression de s'être fait avoir quelque part.
Bon, pas dans les ébats merveilleusement mouvementés auxquels elle avait eu droit plus tôt, là-dessus rien à redire. Pour la peine, elle plaqua même un baiser dans la nuque de sa capitaine chérie.
Par contre, en faisant le calcul et en réfléchissant un peu, elle s'était rendue compte que ces intermèdes à s'envoyer en l'air étaient étonnamment nombreux et de plus en plus rapprochés.
Déjà qu'à la base, elles habitaient bien le lit, mais là… c'était presque suspect, dis donc…
-Mon cœur ?
Un grognement indistinct lui répondit, mais elle l'interpréta comme une invitation à poursuivre, c'était pareil, allez !
-C'est moi ou l'équipage ne cherche même plus à te raisonner ?
Nouveau grognement.
-J'hallucine, haleta-t-elle. Elles m'utilisent comme défouloir sexuel !
-Ouais, mais t'es le mien, bâilla-t-elle.
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