Quoi de mieux que ce passage iconique ? x)
Bonne lecture !
Demande de Lily-of-the-Norghen-Valley et Tam
Sinon, moins drôle, j'ai dû me résoudre à couper la partie MA du premier OS (Roumanie x Hongrie), dans l'espoir qu'on me foute la paix, vu qu'ils n'ont pas l'air de dépasser la première page.
77- Hongrie & Ukraine – Essayages.
Suite à la présentation de la robe crétoise à leur petit club, Hongrie et Ukraine était restée à papoter, les autres membres étant parties, ayant à faire. C'était très fréquent, les deux femmes étant assez liées.
-Cette robe a vraiment l'air de te plaire, gloussa Élizaveta. Tu la regardes depuis tout à l'heure !
-Je ne la regarde pas du tout ! s'empourpra-t-elle.
-Katyusha, Katyusha, chantonna-t-elle. Je te connais très bien, voyons, depuis le temps !
-Bon, d'accord, je lui jette quelques coups d'œil. Mais ce n'est pas moi que j'imagine dedans.
Elle avait marmonné si bas que c'était un miracle d'avoir été entendu.
Et Hongrie aimait les miracles.
-Tu n'as vraiment pas envie de l'essayer ?
-Ah, non, pas du tout ! Mais vu comment toi, tu la fixes et tu en parles, je dirais que toi tu veux l'essayer.
-Je ne peux rien te cacher !
Malgré qu'elle éclata de rire, elle ne put cacher ses joues rouges qui étaient un indice non négligeable sur sa gène et son envie dévorante. Malgré sa période d'amazone, des années d'apparence et de fausse pudeur auprès de Autriche l'avait changé. Elle était plus réservée et moins spontanée.
-Passons à côté, dans ce cas, proposa Katyusha en s'emparant du vêtement.
Son amie lui emprunta le pas, rapidement, excitée à l'idée de porter l'habit. C'était un peu ridicule, au fond, mais c'était ce genre d'acte semi-honteux qui étaient libérateurs après des siècles de carcan en tous genres.
Elles se faufilèrent dans une petite pièce plus intimiste, un genre de boudoir où une psyché les attendait, leur permettant ainsi de se refléter en entier afin de mieux apprécier le retombé de la robe.
-Allez, déshabille-toi, on dirait que tu vas prendre feu à force de t'impatienter ! Se moqua la blonde.
-Même pas vrai.
Malgré son air boudeur, Élizaveta s'empressa de faire voler sa propre robe alors que son amie se plaçait derrière elle afin de l'aider à la fermer, les attaches se trouvant, une fois de plus, dans le dos.
-Satanée société patriarcale, râla-t-elle.
Glissant les manches sur ses épaules, Hongrie observa d'un œil critique son reflet pendant que sa cage thoracique se faisait broyer par le corset.
-Katyusha, pas si fort, gémit-elle. Ça se porte relativement lâche.
-Oh, navrée, l'habitude.
Leurs regards se croisèrent dans le miroir, la moue désolée de la slave contre le regard vaguement réprobateur de sa collègue.
Des lacets, les mains abîmées remontèrent le long du dos, lissant le tissu jaune, remontèrent sur les épaules et glissèrent jusqu'à l'échancrure, tirant sur les quelques centimètres servant à éviter l'irritation.
Puis elles restèrent là, frôlant le dessous de la poitrine en des caresses trop sages pour être suggestives.
-Ekaterina, je pense que c'est bon, la taquina Hongrie.
En temps normal, son interlocutrice aurait sans doute piqué un fard, levé les mains bien haut et reculé d'un, voir plusieurs pas, très gênée.
Mais pas cette fois. Après tout, elles n'étaient que toutes les deux.
Alors, à la place, un sourire un brin joueur prit place et elle raffermit sa prise, jouant avec les tétons, les faisant doucement durcir entre les doigts taquins, alors que leur propriétaire approchait son visage de son cou si tentant, y pressant ses lèvres, la sentant frémir.
-Oh ok, tu es d'humeur coquine on dirait, soupira-t-elle.
Élizaveta se laissa aller entre ses bras, contre son corps, s'abandonnant à ces mains expertes qui ne comptaient pas abdiquer, semblait-il, la faisant vibrer lentement.
-Comment ne pas l'être avec un tel vêtement ? Lui susurra-t-elle à l'oreille. Il te met si bien en valeur…
Elle ouvrit les mains, relâchant la poitrine alourdie par le désir, glissant le long du ventre pour s'accrocher aux hanches, sagement, recevant gémissements et soupirs de la part de son amante qui se colla à elle, à la recherche de plus, ce dont Ukraine lui refusait.
-Tss tss, nous ne sommes pas là pour ça, voyons, souffla-t-elle contre la peau de sa nuque. Que dirait Autriche si il te voyait ainsi ?
-Il ne dirait rien car nous sommes séparés, Katyusha, je te l'ai déjà dit !
Elle se mordit la lèvre lorsque une pression se fit sentir contre son entrejambe, telle une récompense. La frustration s'amassait alors que ses jambes étaient proches de la laisser chuter, bien qu'elle faisait entièrement confiance à sa petite-amie pour la soutenir. Comme elle le faisait toujours.
Elles finirent par s'installer sur le sofa, froissant leurs tenues sans vergogne dans leur recherche du plaisir, oblitérant la possibilité d'être entendues, d'être surprises par n'importe qui.
Alors qu'elle s'agrippait aux longs cheveux de Élizaveta, Katyusha se mis à trembler, les larmes aux yeux. S'en rendant compte, Hongrie l'embrassa.
-Je t'aime.
Voracity666