Bieke : Belgique
Bonne lecture !
Demande de Lily-of-the-Northern-Valley
Idée de base (mais non suivie) : Biélorussie qui croit que Belgique tourne autour de son grand frère.
Corrigé par Angelscythe
Guest : Je suis contente de le savoir, j'espère que ce sera pareil pour le reste :3
Merci d'avoir lu et reviewé, bonne continuation !
67- Belgique & Biélorussie – Vengeance.
Belgique sursauta lorsque la sonnette la prit au dépourvu. Elle avisa l'heure et s'étonna qu'il soit aussi tard.
Qui cela pouvait-il être ?
Mais pas le temps d'y réfléchir, l'inconnu n'était guère patient et semblait vouloir créer une symphonie stridente. Malheur.
-J'arrive, j'arrive, râla-t-elle.
Traînant les pieds, elle alla ouvrir, réprimant son bâillement.
-Il est très tard. Je peux vous aider ?
Et en plus, il pleut…
C'est en même temps qu'elle se rendit compte de l'identité de la personne qui lui faisait face.
Trempée et ruisselante d'eau, Biélorussie grelottait, le regard sombre et fiévreux, le nœud dans ses cheveux ayant glissé.
-Natalya ? Vite, rentre !
Tant pis pour sa soirée relaxe ou le paquet de son entrée, Bieke courut à travers sa maison à la recherche de serviettes et de vêtements secs. De n'importe quoi, en fait, qui aiderait à la nation de se réchauffer. C'est sans doute pour cela qu'elle avait rapporté une bouteille d'alcool, du genre qu'elle servait à Chine ou Écosse, les rares fois où ils venaient ici.
-Pourquoi tu n'entres pas ? Haleta-t-elle en repassant par l'entrée. Tu vas attraper froid et tes vêtements vont s'abîmer.
Parler de ces derniers parut réveiller Natalya qui fit un pas en avant, puis un autre, les membres raides et des gouttes tombant sans cesse de sa personne.
-Depuis combien de temps es-tu dehors ? L'interrogea Bieke.
Rapidement, elle défit les nœuds et la boutonnière, dénudant sa consœur, et lui tendit la plus grande serviette qu'elle avait trouvé. Mais elle ne bougeait toujours pas, alors elle laissa tomber et s'occupa de tout.
Ça arrivait parfois.
Elle la cornaqua jusqu'au salon où la cheminée sera des plus appréciées.
Ses efforts ne furent pas vains car elle put bientôt observer les joues qui reprenaient un peu de leur rose et les lèvres qui perdaient de leur bleu.
Mais toujours nul son. Ça devenait inquiétant.
-Natalya ? Tenta-t-elle doucement.
Bieke prit ses mains dans les siennes, les frictionnant doucement. Son cœur se serra lorsqu'elle aperçut les larmes remplissant les yeux bleus.
-Oh, Natalya, parle-moi, je t'en prie… Tu m'inquiètes…
Sa voix était douce et semblait s'enrouler autour de la Biélorusse, tel un ruban de velours.
-C'est grand-frère… Non, ce n'est pas sa faute…
Sa voix se cassa et les larmes dévalèrent librement sur son visage. Plus rien ne paraissait pouvoir les arrêter.
Bieke s'assit à ses côtés et la prit contre elle, la berçant doucement.
-Il a dit… non, ils sont dit… que j'étais trop effrayante… que personne ne m'aimera… que personne de sain d'esprit…
Les sanglots choquaient la phrase, la rendant quasiment incompréhensible, mais Bieke saisit l'idée générale, lui raidissant l'échine.
Les sales petits… Ils avaient osé…
-N'écoute pas ces abrutis.
La voix polaire de Belgique surprit Natalya qui releva la tête mais tomba sur le sourire de sa petite-amie. Ça ne l'empêcha pas pour autant de voir le regard glacé et décidé qu'elle arborait.
Loin de l'effrayer, cette apparence l'excita presque et lui permit de se reprendre un tantinet, la faisant renifler inélégamment. Mais toutes deux n'en avaient cure.
Elles se dévoraient des yeux, le même petit sourire calculateur au coin des lèvres. Elles allaient lui faire payer.
On ne faisait pas pleurer la petite-amie de Bieke. On ne détruisait pas la fierté de Natalya. On ne s'attaquait pas au cœur tendre et aux rêves romantiques d'une « jeune » fille. On ne faisait rien de tout ça.
À moins de vouloir se rappeler que, malgré leurs apparences féminines, les nations étaient tout aussi bien des hommes prêts à en découdre. Des pays millénaires prêts à se battre comme les guerriers de leurs Histoires pour quelque chose d'aussi… insignifiant, au fond.
Mais, laissons les futurs conflits à demain, le présent était au réconfort. Il fallait que leurs esprits soient calmés et leurs humeurs égales. Alors, quoi de mieux que de se câliner sans fin ? Surtout que Natalya avait grand besoin de tendresse...
X
-Vous aussi, vous êtes là ? Chuchota USA en rampant.
-Tais-toi, elles vont t'entendre, couina Lituanie.
Cette idée fit frissonner les hommes accumulés là, dans le pitoyable espoir de n'être retrouvé, ni par la furie blonde aux armes à feu, ni à celle aux armes blanches. Elles se valaient bien, toutes les deux.
Bien sûr, de la réunion mondiale, il y avait quelques-uns qui n'avaient rien à craindre, n'ayant jamais eu un geste ou une parole déplacée en l'encontre de la Biélorussie. Comme Pays-Bas, par exemple. Ou Hongrie.
Des bruits se faisaient entendre dans le couloir menant au débarras, coupant le souffle des nations pourchassées. Ami ou ennemi ?
-Grand-frère~ chantonna Natalya. Pourquoi te caches-tu donc ?
Parce que t'es qu'une psychopathe, peut-être ? Pensèrent les cibles en chœur.
Vous pouvez toujours me proposer des idées de couples :3
Voracity666