Boris : Bulgarie / Vlad : Roumanie
L'idée de ce "couple" m'est venue pendant mes vacances, mais j'ai pas réussit à lui donner le sens que je voulais :')
Bonne lecture~
Corrigé par Angelscythe
37- Bulgarie & Roumanie – Jalousie.
Boris triturait sa gomme, avachi sur son bureau, regardant droit devant, comme si il voulait faire des trous à travers tout ce qui se tenait devant lui, professeur compris.
Il jeta un regard rapide en direction de son ami blond qui dessinait sur son cahier avec un large sourire. Il sifflotait sûrement tout bas, le connaissant.
Reprenant son attitude précédente, il maugréa tout bas, s'acharnant sur sa pauvre gomme qui n'avait rien demandé à personne, et encore moins à son propriétaire.
Lorsque la cloche sonna, il rangea ses affaires avec lenteur, se moquant bien du fait que tous se pressait sauf lui et que nous étions enfin le week-end. Non, l'idée de deux jours sans cours ne l'emplissait pas plus de joie que ça. C'était deux jours où il se trouvait enfermé chez lui entre les cours de danse classique de la grande sœur et les rattrapages du petit-frère. La première était une pimbêche vantarde et le dernier était un cancre avec des allures de faux rebelle.
Si c'était pas étouffant comme ambiance, tiens !
Une main sur son épaule le fit se retourner, tombant dans le regard lilas de son meilleur ami. Celui-ci n'avait pas perdu son sourire, dévoilant ses canines plus pointues que la moyenne.
-Ça va Boris ? T'as l'air fatigué ?! S'enquit-il.
-La semaine a été épuisante, prit-il comme excuse.
Cela parut lui suffire et il entreprit de lui raconter les projets pour son week-end avec sa famille alors qu'ils faisaient leurs petits chemins à travers la foule dans les couloirs. Boris grinça des dents lorsqu'ils passèrent devant Élizaveta. Il attrapa son ami par le poignet pour le forcer à avancer. Hors de question de subir un de leur nouveau face-à-face !
C'était le week-end, après tout...
-Je vais chercher Momo, tu veux venir avec moi ? L'invita Vlad.
Passer encore un peu de temps avec lui ? Et comment !
Lui emboîtant le pas, il ne participa pas plus au monologue que précédemment, se faisant presque bercer au rythme des mots. De toute façon, Vlad en avait l'habitude, il ne le prendrait pas mal, il le savait.
Arrivés au portail des primaires, il ne fallut pas attendre longtemps pour qu'une petite silhouette à couettes ne leur saute dessus avec un débit égal à celui de son frère, voire pire.
-Tu nous accompagnes jusqu'au bout de la rue ?
Si ça continue, je vais finir par aller chez eux...
-Non, va falloir que je rentre. Une autre fois, peut-être...
Tous les vendredis, la même scène se répétait, au mot près. Et tous les vendredis, Boris devait décliner l'invitation, devant rentrer chez lui au plus vite, avant que son frère ne rentre et ne mette en rogne les parents par ses nouvelles mauvaises notes.
Si il rentrait avant lui, il aurait le temps de s'enfermer dans sa chambre et se plonger dans de la musique pour couvrir les voix fortes.
Peut-être allait-il reprendre son livre, tiens ?
Pendant ce temps, Vlad irait sûrement rejoindre sa petite-amie qu'il ne lâcherait pas avant une heure tardive.
-Je suis rentré ! S'exclama Boris en fermant la porte derrière lui.
Il n'attendit pas qu'on lui réponde et fila dans sa chambre, mettant en marche sa sono sans même y faire attention, les gestes rodés par l'habitude.
Les notes de pop s'élevèrent, coupant tout autre bruit parasite. Bientôt, son aînée viendrait se plaindre en frappant contre sa porte, soi-disant qu'elle ne pouvait pas s'entraîner sur ses derniers entrechats.
Renversé sur son lit, les yeux fixés sur son plafond d'un intérêt plus que douteux, Boris ne pouvait se sortir de l'esprit le couple que formaient son meilleur ami et cette Hongroise de malheur. Elle pouvait pas repartir dans son pays, elle ? Mais non, il fallait qu'elle vienne en Bulgarie et séduise ce romanesque de Roumain !
Il abattit son poing sur le matelas, la force le faisant rebondir après.
Comme tous les vendredis, il put entendre des portes claquer, résonnant à travers la maison. Le benjamin était donc rentré et se prenait des soufflantes. Dans quelques minutes, ça criera dans tous les sens avant de s'apaiser sur la traditionnelle phrase : « M'en fous ! Quand je serai majeur, je me casserai ! » et toutes les bêtises qu'un ado de quatorze ans pouvait sortir en phase de pseudo rébellion. Il n'y avait plus qu'à se boucher les oreilles et pense à autre chose. Ou quelqu'un d'autre.
Vlad, un jour, tu seras à moi.
Vous pouvez toujours me proposer des idées de couples :3
Voracity666