Élisabeth : Alsace / Quentin : Nord-Pas-de-Calais / Nathalie : Haute-Normandie / Lorraine : Lorraine
Les personnages appartiennent à Aristo-Barjo.
Bonne lecture~
Demande de Yuu Kirkland
Corrigé par Angelscythe
23-Lorraine & Alsace – Un p'tit coin de paradis.
Dans son miroir, Élisabeth se sourit. Sa robe neuve la mettait en valeur, comme elle s'y attendait en l'achetant. Tournant sur elle-même, elle s'examina sous toutes les coutures avant de se juger prête.
Attrapant sa serviette en cuir, elle se hâta jusqu'à la gare où elle prendrait le train en destination de Paris afin d'y retrouver les autres régions et de pouvoir ainsi démarrer l'habituelle réunion bimensuelle.
Elle savait qu'elle y trouverait ses vieux amis Bretagne, Nord-Pas-de-Calais et Corse. La réunion se déroulera comme à son habitude : demande d'Indépendance, menaces de mort et invitation à l'alcoolisme. Un véritable paradis !
Il faudra tout de même faire attention à Francis qui déprimait toujours un peu au cours de la réunion. Heureusement, il était facile de lui redonner le sourire, ne serait-ce qu'avec des spécialités régionales !
Arrivée à la gare de l'Est, l'Alsacienne frissonna un bref instant avant de poursuivre son chemin avec l'étrange impression qu'il lui manquait quelque chose, impression qu'elle occulta lorsque son corps fut écrasé par des vingtaines d'autres. Ah, les joies du métro parisien !
X
-J'dis bonjour, salua Quentin en entrant à son tour.
-Maintenant que tout le monde est là -pose ce verre Bourgogne- la réunion va pouvoir commencer -lâche Bretagne, Basse-Normandie- dans le calme et la bonne humeur -quelqu'un peut réveiller Corse ?
Avec difficulté, les points importants et sensibles du meeting purent être abordés et... débattus ?
-DE TOUTE FAÇON, JAMAIS JE N'OBÉIRAIS À UN NORMAND !
-NATHALIE LÂCHE CETTE ÉPÉE !
-BASTON, BASTON !
-DU SANG, DES TRIPES !
-VOS GUEULES !
Mais Francis ne fut pas entendu et les dossiers volaient en tous sens, les feuilles retombant mollement sur les régions échevelées et excitées par l'échange de coups présents.
Au milieu de toute cette agitation, Alsace sentit deux bras l'enserrer doucement, bien que fermement, et elle se retrouva collée contre cette poitrine confortable de son agresseur. Tu parles d'un agresseur !
Aussi grande et svelte qu'elle pourrait être rondelette et de taille modeste, aussi brune qu'elle pouvait être blonde, Lorraine était aussi différente que pourrait l'être les deux faces d'une même pièce.
Mais elles étaient aussi inséparables que lesdites faces.
-Je ne t'ai pas vu à la gare... murmura l'Alsacienne.
-J'avais des choses à faire, donc je suis venue par le train précédent. Ou celui d'encore avant, va savoir...
Elle l'embrassa dans le cou de manière discrète. De toute façon, tous les autres étaient bien trop occupés par la scène breto-normande pour s'occuper du couple que les deux « jeunes » régions formaient. Pas qu'elles se cachaient à proprement parler. Disons plutôt qu'elles n'aimaient pas vraiment étaler leur vie privée. C'est pour ça d'ailleurs qu'elles finirent par s'éclipser, voyant la situation s'envenimer (Quentin avait enlevé son manteau. Pas bon, ça).
Elles n'allèrent pas loin, s'engouffrant dans une salle inutilisée dans un couloir vide, où elles resserrèrent leurs étreintes, leurs lèvres se retrouvèrent pour ne plus se lâcher et les mains glissèrent sous les vêtements, se faisant caressantes. La jolie robe tomba sans bruit sur le parquet, laissant Lisbeth en talon et sous-vêtements, sous le regard doré presque bronze de Lorraine.
Cette dernière retira prestement ses propres vêtements la petite blonde contre elle, un peu intimidée.
Ce n'était pas la première fois qu'elles se trouvaient en une pareille situation, elles avaient sauté le pas il y a bien longtemps déjà. Et malgré qu'elles connaissent le corps de l'autre sur le bout de leurs doigts (littéralement), il y avait toujours un peu de timidité, une appréhension de première fois.
Lorraine dégrafa prestement le soutien-gorge en dentelle de sa compagne puis attrapa la lourde poitrine qu'elle malaxa adroitement, le visage niché dans son cou pour y déposer de petits baisers légers et de profonds coups de dents. Ces actions combinées furent récompensées de soupirs et de gémissements alors qu'Élisabeth s'abandonnaient aux mains connaisseuses. Elle se rattrapa à elle lorsque ses jambes menacèrent de la lâcher alors que les caresses s'intensifiaient, leur faisant quitter le mur au profit du sol où les cheveux détachés de l'Alsacienne s'étalèrent en corolle.
Lorraine cessa ses attentions câlines et se détacha d'elle pour l'observer avec tendresse : il n'y avait qu'elle qui pouvait profiter de cette vision aussi enchanteresse ! Elle, et juste elle !
Ladite vision enchanteresse passa les bras autour du cou de son amante pour l'attirer à elle, lui ôtant sa lingerie restante afin de lui prodiguer les mêmes attentions et la rendre pantelante de désir en la noyant sous les coups de dents, les griffures, les coups de langue plus ou moins soutenus et les mains exploratrices qui eurent tôt fait de se faufiler entre les cuisses largement ouvertes afin de donner fin à la frustration qu'elle savait être en train de s'accumuler.
-Lisbeth... râla pitoyablement Lorraine. Plus...
Elle la fit taire d'un baiser, souriant au passage, et obtempéra, marquant ce corps si différent du sien de ses dents.
Élisabeth aimait ce goût salé-sucré de la peau claire de Lorraine sous sa langue, l'air d'abandon pur dans les yeux mi-doré mi-bronze, la douce moiteur contre ses doigts, la caresse de sa poitrine à chaque respiration et l'amour profond qu'elle pouvait voir tout le long de l'acte. Ce qu'elle l'aimait.
Vous pouvez toujours me proposer des idées de couples :3
Voracity666