Bonne lecture~
Demande de quelqu'un de Hell Oceans
Corrigé par Angelscythe
22- France & Biélorussie – Le pari.
France était connu pour être un grand séducteur, ses conquêtes ne se comptaient plus depuis un moment tellement il était difficile de suivre le rythme. Il ne s'en vantait pas autant qu'on le prétendait, se contentant de sous-entendus discrets et bien amenés, les soirs de retrouvailles amicales.
Et nous étions justement à l'une d'entre elles, la fratrie latine s'était réunie, avec Prusse, Pays-Bas, Belgique et Luxembourg en bonus.
L'alcool coulait des tonneaux depuis quelques heures déjà, et le sérieux s'était envolé avec quelques couches de vêtements.
-Je comprends toujours pas comment t'y es arrivé, balbutia Espagne en secouant lentement la tête. Ils te tombent dans les bras sans que tu ne fasses rien !
Gilbert lâcha un ricanement moqueur, sa chopine prête à se déverser au moindre geste brusque.
-La règle d'or, 'Tonio, c'est l'assurance ! Regarde le maître !
Sifflant son verre en un temps record, l'albinos soigna sa tenue débraillée et se leva, accostant Romano qui tentait d'échapper à Roumanie passablement beurré, tentant de lui sucer le sang.
L'échange ne parvint pas jusqu'aux oreilles des spectateurs, toujours est-il que l'Italien piqua un fard, détourna le regard et ne se débattit pas lorsque Prusse l'embrassa.
-Et un nouveau couple ! S'exclama Belgique en levant sa choppe.
Les joues rosées, elle attrapa Portugal par le col pour lui rouler une pelle surprise, renversant à moitié sa bière sur eux.
-Et encore un ! Eut-elle le temps de s'exclamer avant que Mattéo ne reprenne ses lèvres.
Jan lui aurait bien volé dans les plumes -on ne touche pas à sa sœur !- mais Feliciano ne semblait pas vouloir le lâcher avant d'avoir décuvé quelques heures.
-Mais je suis sûre qu'il existe au moins une nation qui te refusera ses faveurs, reprit Antonio.
Profitant de l'absence de Gilbert, il s'allongea, calant la tête sur les cuisses de son demi-frère.
-Ah oui ? Et qui ça ?
-Biélorussie.
France déglutit difficilement.
X
Ses amis lui avaient octroyé un mois. Passé ce délai, il devait avoir visité le lit et l'entrecuisse de Natalya, d'une manière ou d'une autre. Sans mourir ou perdre une quelconque partie de son anatomie, si possible.
-Et si j'y arrive ?
-À la prochaine réunion, on reconnaîtra ton titre de « pays de l'amour » ! Promirent Espagne et Prusse.
-Mon honneur est en jeu, donc...
-Exactement. À dans un mois ! Je prépare les rendez-vous avec les pays !
Gilbert fut coupé dans ses ricanements par un coup de coude dans les côtes de l'Espagnol qui sourit avec compassion.
-Que ta bonne étoile t'accompagne Francis. J'ai réservé une chambre à l'hôpital.
Il ne reçut qu'une grimace en réponse, son ami peu rassuré.
Mais Francis ne pouvait pas reculer face à l'ampleur d'un tel défi. Son honneur et sa réputation étaient en jeu. De plus sa curiosité était titillée. Son charme réussirait-il à réchauffer le cœur de glace de la Biélorusse ? Seuls les jours à venir le sauront.
Il monta dans l'avion.
X
-Je te remercie de ton hospitalité, Natalya.
La nation ne répondit rien, fouillant dans le vaisselier afin d'en sortir un service agréable à l'œil et qui ne ferait pas trop politique.
L'eau chaude sifflait dans la bouilloire et le gâteau dorait dans le four, son odeur chaude emplissait la pièce de manière appétissante.
-Ta cuisine est joliment aménagée.
-C'est grande sœur qui s'est occupée de la décoration. Je n'aime pas vraiment ça.
-Qu'est-ce tu aimes, alors ?
Il intercepta le regard méfiant de la jeune femme.
-Je ne fais que des conversations ! Se défendit-il. Rien de plus ! Mes intentions sont louables, je le jure !
Natalya se contenta de servir le thé et de découper le gâteau tout juste sorti du four. Elle s'assit à sa gauche, lui rappelant alors qu'elle était droitière. Un mot de travers, des propos malvenus, et elle lui faisait une boutonnière rouge tripes.
Et malgré cette menace sous-jacente, la nation française tenta de mettre en marche une conversation, se heurtant aux silences glaciaux, les regards noirs et les réponses simples sans développement.
La tâche était ardue, mais Francis refusait de s'avouer vaincu et revenait à la charge tout le long de son séjour, bien content du temps que prenait la visite protocolaire de son président.
Et malgré les répliques cinglantes, les menaces horrifiantes et à peine voilées, Francis tint bon, usant de ses siècles d'expériences passés à charmer tout un chacun. Et il fallut bien un résultat.
X
-Nous reconnaissons donc publiquement que la France est le pays de l'amour.
Debout, l'air pitoyable, Antonio et Gilbert tenaient leurs paroles, les autres nations européennes les fixant avec ébahissement, mais cet état d'être atteignit des sommets lorsque Francis se leva, fit signe à ses amis de s'asseoir et se racla la gorge, réclamant ainsi le silence.
Natalya se posta derrière lui, ses pommettes un peu rosées.
-Un mois qui vient de s'écouler, et quel mois ! En effet, je viens de livrer un combat des plus éreintants, mais sans perdre espoir une seule fois.
Il se tourna, portant les mains délicates de la Biélorusse à ses lèvres.
-Car frôler votre cœur, ma mie, est le plus doux des trésors.
Vous pouvez toujours me proposer des idées de couples :3
Voracity666