Un couple que j'ai... DÉTESTÉ AAAAARGH
Bonne lecture~
Demande de quelqu'un de HO
Corrigé par Angelscythe
Chrystelle : Merci :D
Guest : Pour le Germano, c'est une demande ? Sinon, non, je n'ai pas essayé, Allemagne n'étant pas un perso que j'aime tant... La preuve...
Merci d'avoir lu et reviewé o/
17- Japon & Allemagne – Fantasme éveillé.
Quand Japon fermait les yeux, il ne pouvait pas s'empêcher de revoir Allemagne porter un pissenlit à son visage, les paupières closes et l'air concentré, un panier à la main. Cette vision bucolique lui avait retourné le cœur.
Et, si il laissait son esprit partir dans cette direction-là, il y avait aussi ce moment aux bains où il avait pu se repaître du corps musclé et solidement bâti.
Un soupir discret s'échappa de ses lèvres et le couteau érafla de manière superficielle son pouce, le sortant de rêverie et l'obligeant à cesser sa vaisselle, le temps de trouver un pansement afin d'éviter de colorer de rouge la porcelaine sale.
Lorsqu'il sortit de la salle de bain, il croisa l'objet de ses pensées ce qui le troubla imperceptiblement. Ils se fixèrent quelques secondes avant que Italie ne survienne et ne les fasse sursauter de surprise. Ils durent se tourner le dos presque à regret, repartant à leurs occupations premières. Pour l'un la préparation du repas, pour l'autre un entraînement mieux appliqués à leur troisième acolyte.
Mais ils ne purent s'empêcher de penser l'un à l'autre, absorbés dans leurs tâches.
Jamais ils ne s'étaient avoué leurs penchants communs. Jamais ils n'avaient osé se poser de questions à ce sujet. Il n'y en avait pas, de toute façon. C'était des sentiments impropres, indignes à leur égard et contre beaucoup de pensées.
Ils tentèrent de se concentrer sur leurs tâches, mais leurs pensées vagabondaient jusqu'à l'autre, se frôlant au passage. Mais rien dans leurs attitudes ne le montrait, leur sérieux leur collant à la peau en tout temps, toute heure, tout lieu. C'était un peu leur marque de fabrique, au fond.
-Japon ! Le repas est bientôt prêt ?
Réprimant un sursaut de surprise, l'asiatique gourmande Italie qui avait surgi sans bruit, et le força à mettre la table pour la peine, ce qu'il fit avec enthousiasme. Bien que le déjeuner n'aurait rien de son pays, les talents en cuisine de son ami compensaient.
La conversation fut calme et l'atmosphère détendue, comme un traité de paix tacite. Car une fois le repas fini, la guerre reprendra son actualité, son état d'urgence. Il faudra penser stratégie, opération militaire ou civile, morts et blessures. Il faudra repousser le peu d'humanité et les rares sentiments qu'il était capable d'avoir.
C'est pourquoi Japon ne pouvait s'empêcher de partager l'enthousiasme de Feliciano quand arrivait l'heure des repas, ces petites minutes qui s'allongeaient avec une espèce de magie qui aurait pu l'émerveiller dans d'autres temps, à une autre époque.
-Allemagne ?
À peine un regard, juste des mouvements de tête, de bras, comme c'était le cas depuis quelques temps maintenant. N'importe qui d'autre aurait sans doute lâché l'affaire avec une attitude aussi décourageante.
Il posa les dossiers sur un coin du bureau qui était déjà pas mal encombré. Il fixa le bois ciré sans s'en rendre compte, dans un état second. Ludwig leva alors la tête, surpris du regard pensif de son allié sur sa personne. Il se leva de sa chaise, s'approchant de lui. Il mit une main sur son épaule pour le secouer afin de lui faire reprendre ses esprits, mais il n'avait pas prévu que la nation japonaise tourne son visage vers lui, avec une lueur qu'il ne pouvait définir dans les prunelles blasées.
Ils étaient à se fixer pendant de longues secondes sans prononcer un seul mot avant que le Germanique ne se décide et comble la distance entre eux, pressant leurs lèvres avec timidité. À ce contact, Kiku écarquilla les yeux de stupeur avant de se décider à profiter de la situation. Tant pis si ça n'était qu'une pulsion de la part de l'Européen, au moins pouvait-il enfin goûter à ce fruit défendu.
Il leva une main hésitante, décoiffant légèrement le grand blond qui accentua le baiser, le poussant doucement jusqu'au bureau où Japon prit appui, levant la tête.
Ludwig se colla soudainement à lui, le figeant et lui faisant ouvrir les yeux pour ne voir que le visage concentré de la nation dont les bras s'agitaient dans son dos. Il n'eut pas le temps de réfléchir à ce sujet, se retrouvant assis sur le meuble, les papiers officiels couvrant le parquet ciré.
Les yeux bleus s'ouvrirent un instant, troublant encore plus l'asiatique par leur couleur envoûtante. Mais il n'eut pas vraiment le temps de s'extasier dessus, particulièrement lorsque sa veste fut brusquement ouverte, faisant sauter boutons et coutures, des mains de guerrier à la peau calleuse frôlant sa peau trop sensible alors que sa chemise était retirée sans douceur, l'enserrant parfois. Retenant sa respiration, Kiku fixait ce regard si bleu, ses vêtements disparaissant sans qu'il n'émette la moindre protestation, encourageant Allemagne dans son action. Il pouvait sentir l'excitation contre son genou, le faisant frissonner alors que son imagination s'emballait à ce sujet.
Il allait enfin pouvoir s'oublier dans l'étreinte de Ludwig, gémir et soupirer sous ses coups de reins, s'accrocher à ses muscles puissants lorsque la jouissance le prendra, l'embrasser pendant l'acte et le toucher intimement. Il pourra s'abreuver du corps enfin dénudé de cette nation qui emplissait ses rêves et ses fantasmes les plus fous. Mais ces derniers n'avaient pas leurs places à l'heure actuelle. Il n'y avait pas vraiment de tendresse dans cette étreinte, bien qu'il n'y ait pas trop de brutalité dans les actions précédentes, de ce qu'il pouvait en juger.
C'était juste ce qui lui suffisait, une étreinte sans promesse de renouveau, une étreinte sans lendemain, juste une étreinte.
Alors Kiku serra les dents et prit tout ce que son amant d'une fois lui donnait, savourant et engrangeant le moindre détail. Au moins aurait-il plus de matière pour les nuits solitaires qui suivraient une telle journée. Il s'appliqua à le marquer plus par amusement que par revendication ou jalousie. Il savait bien qu'il ne lui appartiendrait jamais ou du moins pas entièrement.
Mais lorsque Ludwig s'immisça en lui, mordit son lobe, griffa son dos et ses flancs, il repoussa toute idée négative, appréciant la situation avec passion.
Il closit les paupières pour intensifier sa jouissance lorsqu'une main agrippa son épaule de nouveau. Rouvrant les yeux, Kiku aperçut Allemagne de l'autre côté de son bureau.
-Tout va bien Japon ? Tu as paru ailleurs un instant...
Vous pouvez toujours me proposer des idées de couples :3
Voracity666