J'en ai juste CHIÉ avec ce foutu couple ! Tellement, d'ailleurs, que j'ai fini par fusionner avec une autre demande de couple.
J'ai tenté le concept d'âme-sœur.
Bonne lecture !
Demande d'un Guest (Danemark & Suède) et de Lily-of-the-Northen-Valley (Danemark & Suède & Finlande)
112- Danemark & Suède (& Finlande) – Âme-sœur non requise.
Danemark souriait.
C'était quelque chose qui frappait lorsqu'on le rencontrait pour la première fois, quelque fut le contexte.
Il portait pratiquement toujours ce grand sourire enjoué, presque contagieux. Qu'il soit transi par le froid ou recouvert du sang de ses ennemis, il avait ce sourire à la fois dément et enjoué.
Et il le détestait pour ça.
Il le haïssait pour ce masque impeccable qu'il utilisait en toutes circonstances afin de camoufler ses fêlures.
En fait, il l'abhorrait encore plus que tous les mensonges qu'il proférait. Plus que tous ces mots qui encraient son corps à chaque fois qu'il ouvrait la bouche.
Heureusement, les températures lui permettaient de porter des vêtements couvrants et ainsi d'esquiver les questions gênantes que ça soulèverait.
Suède n'assumerait jamais d'être l'âme-sœur de Danemark.
Jamais.
Ils avaient un passif trop épais pour se contenter des pichenettes amicales de France et Angleterre.
Berwald rabattit sa manche, couvrant le dernier monologue mensonger du Danois, juste à temps pour ne pas éveiller les soupçons de Finlande qui ne s'était jamais douté de rien.
Malgré tous les sentiments qu'il avait pour lui, ils n'avaient jamais rien fait de très poussé impliquant une nudité totale ou partielle.
Pas même un sauna.
Cette situation le rendait malheureux, coincé par des secrets qu'il refusait de reconnaître.
Søren n'était pas son âme-sœur. Et il n'était pas la sienne.
Heureusement pour eux eux, le roi du Nord n'avait jamais eut à subir cette situation. Il n'avait aucun indice sur ce qui se passait car Berwald s'était toujours assuré de ne jamais lui mentir. Dans le pire des cas, il s'enfermait dans le silence et le fixait. Ou partait.
C'était encore le mieux, d'ailleurs. Lui tourner le dos, fuir, prendre la tangente, autant de fois qu'il le faudra. Car lui faire face, c'était subir ses mensonges, c'était pâtir de ces inscriptions qui se tatouaient sur la peau le temps que la vérité éclate. C'était n'obtenir que du vent et des paroles vides pendant que lui allait folâtrer avec Norvège, le laissant à souffrir seul. Car il l'a toujours été, au fond. Et il le sera toujours, à moins que Søren n'ait une lueur de lucidité et ne comprenne ce qui les liait tous les deux.
Lequel des deux ferait le premier pas dans ces cas-là ?
La réponse était simple à trouver : aucun des deux. Ils se fixeraient sans ouvrir la bouche. Et ils attendraient la fin de ce supplice.
L'idée seule de leur mise en couple était une aberration en soi. Un concept impossible à mettre en place. Une vue de l'esprit. Trop de choses les éloignait et absolument rien ne les rapprochait. Juste les conflits et la chasse aux territoires.
Danemark était celui qui avait laissé le plus sa marque sur lui, par ses bobards et ses guerres successives. Par sa volonté de dompter les terres environnantes et les faire ployer sous lui, le réduisant à de simples provinces, tel un collectionneur.
Berwald serra les mâchoires et les poings alors qu'une autre phrase s'inscrivait autour de son biceps.
Les réunions entre Nordiques étaient les pires. Il avait dû se battre afin que Finlande y soit autorisé malgré qu'il n'était pas reconnu comme Scandinave, mais il était têtu et souligna la présence d'Islande - qui n'était pas Scandinave non plus – avait permis de faire pencher la balance de son côté.
Il était bien son seul réconfort, mais il ne pouvait lui ouvrir son cœur que partiellement. Car tous les sentiments qu'il avait ne pourraient lui être destiné malgré sa volonté. Il appartiendra toujours à un autre et il ne pourra lui être pleinement sien.
En fait, c'était encore plus douloureux que le sourire de Danemark…
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