Foire à l'OS by @voracity_karn

Adult Sealand & Bélize – Karma

Est-ce que c'est nécessaire de prévenir à quel point j'ai galéré ?

Bref, c'était un couple sur lequel la joueuse de Brésil avait flashé, donc allez vous plaindre auprès d'elle !

Bonne lecture !

Demande de Brésille

Peter : Sealand / Bélize : Andrew Sparrow

108- Adult!Sealand & Bélize – Karma.

L'humain avait un esprit de troupeau. Il pouvait tenter d'en briser le sens, de faire cesser le mouvement, mais il finissait toujours par rentrer dans le rang et reprenait le rythme imposé par la société.

Peter se faisait cette réflexion, mâchonnant un sandwich sans saveur qu'il avait acheté au triple de son prix habituel dans une petite boutique à proximité.

Sa pause déjeuner touchait à sa fin et il allait bientôt devoir rejoindre son bureau étouffant, à un étage à deux chiffres et loin du soleil. Un endroit de rêve, en somme.

Il était encore au stade intermédiaire, gravissant les marches le séparant du titre tant convoité de cadre supérieur qui lui permettrait alors de perdre tous ses cheveux et de passer ses dimanches en compagnie d'alcool, au même titre que sa famille paternelle.

L'extase ultime.

Son sandwich finit de s'effriter entre ses doigts et il estima avoir bien mangé. Il lui restait environ une dizaine de minutes avant la réembauche, ce qui lui permettrait de s'arrêter aux toilettes avant le plus gros nombre, puis il aura à se replonger dans les colonnes de chiffres jusqu'à la nausée.

Il sortit de ses sombres pensées en même temps qu'il pénétrait dans la cabine de l'ascenseur, saluant ceux qu'il connaissait de vue.

Les portes frémirent alors qu'un retardataire s'engouffrait à la dernière seconde, respirant bruyamment et remerciant celui qui lui avait retenu le panneau.

La montée se fit dans l'habituel malaise silencieux où chacun retenait son souffle et tentait de croiser le regard d'absolument personne, rythmée par les arrêts aux différents étages et le passage des employés.

Quand Peter en sortit enfin, il se maudit une fois de plus pour son besoin de déjeuner dehors et le temps qu'il y perdait à chaque fois. Mais il n'y perdit pas plus de temps sur ce sujet, il avait à faire.

L'après-midi s'enchaîna et il dut bientôt suivre son supérieur à une réunion avec un client important, jonglant avec toute la partie administrative pendant que son chef gérait uniquement son café, prenant avantage de leur différence de statut.

Quand ils parvinrent sur place, Peter s'occupa de l'organisation de la pièce en vitesse, le temps lui manquant cruellement. Heureusement, il finit juste à temps au bon moment et put se rajuster avant que le client n'entre et ne les salue.

Sa présence n'étant requise que pour l'observation, Peter se perdit dans ses réflexions, suivant de loin les échanges professionnels. Il connaissait le dossier par cœur, de toute façon.

Quand il reprit pied avec la réalité, ils étaient encore aux échanges de politesse et l'affaire n'avait été que mentionnée.

Quel ennui…

Se concentrant sur l'autre homme en costume, il eut du mal à masquer sa surprise, en le reconnaissant.

C'était étrange, d'ailleurs. Tant d'années étaient passées et ils avaient tant changé… Et pourtant, il n'avait aucun doute sur le sujet : c'était Andrew Sparrow. Son meilleur ennemi d'enfance.

Celui qu'il avait tyrannisé pendant leurs années de primaire, à qui il avait fait les pires crasses pour aucune raison si ce n'était le plaisir d'avoir un aval sur quelqu'un, au point de l'avoir forcé à changer d'établissement et même de ville, si les rumeurs avaient été vraies.

Et lui-même avait dû faire le rapprochement car il avait cessé de parler, ses yeux fixés sur lui, le regard glacé.

… Il faisait chaud ici, non ? Sans doute à cause de ce satanées baies vitrées scellées… Ha ha ha…

Il eut inconsciemment un mouvement de recul ce qui fit naître un sourire froid sur le visage de l'homme d'affaire qui présenta une dentition de requin peu rassurante.